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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 16:04

SDC18769Les CCFF (Comités Communaux contre les Feux de Forêt) reprennent les ateliers de formation, pour les nouveaux venus,d'une part, et remettre à niveau les anciens, d'autre part.

 

Ces ateliers concernent la formation générale (principes, obligations, attitudes) la cartographie, l'utilisation de la radio et l'utilisation des 4x4 armés. Pourquoi armés? Ils sont équipés d'un gyrophare, d'une citerne de 600 litres et d'une moto-pompe.

Il y aura aussi la conduite des 4x4 sur pistes.

 

Je rappelle que nous sommes volontaires et bénévoles, pendant l'été, soit 10 semaines, où nous patrouillons sur pistes et sur route.

 

En aucun cas nous ne remplaçons les pompiers. Notre mission est la surveillance, l'information et la dissuasion.

 

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 10:44

Tête des FauxUne boulangerie centrale des armées cuit le pain pour tout un secteur, en temps de paix. Une unité centrale pourvoyait les troupes allemandes déployées au Devin, à Linge, etc. Sur le terrain des opérations, des unités pouvaient compter sur des boulangeries près du front, pour compenser d'éventuelles défaillances : transport, terrain, accès sous le feu de l'ennemi...

C'est pour cette raison, que notre ami l'Obergefreiter Heinrich Grossmeyer pouvait disposer de quelques sacs de farine et satisfaire, avec ses petits moyens, à l'appétit  de ses camarades..

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 11:03

blokhauss                                                               

Les bavarois montent ligne...

 

 

 

Des clameurs répétées, alimentées par de généreuses tournées de schnaps résonnaient depuis le refuge du Devin, annexé au profit de jeunes officiers bavarois.

Des compagnies de la Bayerische Landwehr Infanterie, ainsi que des sections de chasseurs à bicyclettes étaient arrivées depuis les casernes d'Alsace.

Une activité intense régnait tout au long du chemin qui descendait vers l'étang du Devin. La pente, à droite était creusée comme un gruyère. Des galeries conquises dans la terre et la roche, assuraient abris et espaces nécessaires à la vie de la troupe. Stockage, réparations et tous ces métiers qui contribuent à l'efficacité de l'outil de guerre y étaient représentés.

Un bourdonnement régulier, jour et nuit, était diffusé par le dernier bâtiment, à quelques pas de l'étang. C'était la centrale électrique et la station de pompage de l'eau potable.

Les soldats aimaient beaucoup s'arrêter devant l'entrée de la Bäkerei (boulangerie), surtout en cette période de froid sibérien, autant pour la chaleur généreuse qui en jaillissait, que pour les odeurs sublimes de pain frais.

La boulangerie était le royaume de l'Obergefreiter (caporal) Heinrich Grossmeyer, boulanger professionnel, originaire de München. Malheur à celui qui aurait tenté de pénétrer dans son antre. Même certains officiers se firent sèchement rabrouer.

Les grosses miches rondes de pain de seigle arrivaient par le téléphérique, depuis le village de Lapoutroie, et étaient déchargées à la gare intermédiaire, baptisée König Ludwig, à flanc de montagne.

Ce jour là, le 20 février 1915, un gros problème affola tous les gradés. Le câble du téléphérique s'était rompu dans la nuit, en raison de la surcharge des nacelles en matériels et en munitions, destinés à la ligne de front. Il n'y aurait donc pas de pain, chaud ou froid. Une véritable catastrophe.

Informé très tôt, Heinrich Grossmeyer fit un inventaire rapide de sa boulangerie de campagne : quelques sacs de farine de seigle, de la levure et de la cassonade. C'était beaucoup, mais pas assez pour faire du pain, pour trois nouvelles compagnies attendues d'un moment à l'autre, arrivant du village.

L'Obergefreiter tourna en rond, lâchant entre ses dents des rafales de "verflucht!"

Une marque de fournisseur sur les sacs de farine lui donna une idée.

Il alla voir son ami Zepp, forgeron et maréchal-ferrant qui avait sa forge du même côté du chemin, un peu plus haut.

- Salut Zepp, tu ne pourrais pas me faire un emporte-pièce dans cette belle douille de 77? Tiens, je t'ai fait un dessin, et j'aimerais l'avoir... hier.

Heinrich poussa les feux de son four pendant que la pâte levait. Il découpa ensuite des centaines de fines galettes avec son emporte-pièce.. Les premiers hommes arrivaient. Chacun reçu deux galettes des mains d'un Heinrich Grossmeyer rayonnant de fierté.

- Tenez les enfants, elles vous porteront bonheur, et vous penserez à tonton Heinrich en les mangeant.

C'est ainsi que naquit la légende de la galette du Devin, de la galette en forme de trèfle à 4 feuilles.

Le lendemain, le 21 février, allait être une dure journée...

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 17:46

chemin enneigé

... ça barde sur la Tête des Faux...

 

 

Le caporal Blanchard buta sur une pierre et exprima un juron d'une telle force imagée, que le mulet qui le suivait, s'arrêta net. - Eh ben, la brêle, t'aurais les oreilles chastes maintenant?

Le mulet, lourdement chargé, retroussa et fronça les naseaux. pour dire oui, ou pour dire non? Allez savoir...

Il faisait un froid épouvantable, alimenté par un vent d'est porteur de gros flocons de neige qui collaient au visage.

Les brodequins du chasseur alpin du 30ème bataillon dérapaient parfois sur le sentier nouvellement empierré.. Le sentier qui partait de la vallée, serpentait sur le flanc ouest de la Tête des Faux.

Invisible à l'oeil, le sommet tenu par le bataillon, se camouflait sous un rideau de neige. Le caporal Blanchard tira avec plaisir sur la pipe qu'il venait de bourrer.

- Dis donc, la brêle, dis-moi, je ressemble au père Noêl? Des barbelés, des munitions, tu parles de cadeaux. Pas sûr que les boches vont aimer. Quand même, être de sortie le soir du 24 décembre, c'est pas chrétien...

D'autres mulets, également chargés de matériels formaient la caravane de ravitaillement, très attendue, par les diables bleus, couchés dans des tranchées de fortune.

Une énorme explosion fracassa le silence neigeux.

- Tiens, marmonna le caporal Blanchard, voilà les boches qui se réveillent avec leur 210 de la côte de Grimaude...

A cet instant, une intense fusillade enflamma le sommet. Les claquements secs des Lebel se mêlaient aux tirs des Mauser, le tout couvert par de longues rafales de mitrailleuses.

La caravane muletière avait dépassé la mi-pente. Une succession de lueurs perçait par endroits la neige mouvante., il y avait du jaune vif, chassé par du rouge orange. Le fracas couvrait tout autre bruit.

- Nom de Dieu, ils dégustent les copains, juste avant l'arrivée du petit Jésus...

Un obus de mortier allemand, tiré avec précipitation, dépassa les lignes françaises et explosa à quelques mètres de la caravane. Les bêtes s'affolèrent, se piétinèrent et renversèrent les accompagnateurs. Un mulet de la fin de la caravane remonta la file,glissa sur les pierres verglacées et s'écroula aux pieds du caporal Blanchard. Le chargement de la mule s'écrasa contre un rocher. La neige se teinta immédiatement de rouge.

Malgré le froid, le caporal Blanchard réagit avec une rapidité stupéfiante. Il extirpa son quart en aluminium de sa poche, et le remplit au tonnelet fracassé.Il tendit son quart vers le sommet ronflant de mitraille:

- Joyeux Noël les potes, on arrive...

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 13:06

Raquettes bien arrimées aux pieds, le groupe s'approche de l'étang du Devin. Un soleil embrouillé par des langues de brume allonge des ombres sur la surface glacée et semble donner vie à un lieu de rencontre dont on chuchote le nom.

Le bouche à oreille laisserait entendre que l'étang du devin serait un endroit magique où la petite fée aux grands yeux verts aurait élu domicile.

Le silence se fait. Certains dans le groupe ne savent pas rester immobile et écrasent la neige à la surface durcie, comme s'ils marchaient sur un lit de meimage-copie-3ringues.

Le soleil s'incline vers la droite, et indique avec ce salut, qu'il est vain d'attendre.

La petite fée du Devin, aux grands yeux verts n'est pas présente. Où peut-elle être?

Faudrait-il, comme cela se dit, avoir dans le regard cette soif de merveilleux, pour voir ce que d'autres ne verront jamais?

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 11:34

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journal.jpg

Les Orties de lété par le Var Matin

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 10:33

linkmercy 003Le Château de Mercy

 

Situé à la sortie de Metz, sur la route de Strasbourg, peu après Grigy, le château de Mercy a abrité le Quartier Général de la RCAF (Royal Canadian Air Force)

 

Le château a été transféré à Lahr (Allemagne) en 1967, pour faire suite à la demande expresse du général De Gaulle de voir les troupes alliées quitter la France.

 

L'auteur de Black Cat et Cameo qui a travaillé à la C.E. Section pendant 10 ans, a dressé les plans à jour de la base, afin de les remettre au Génie militaire français, propriétaire de l'endroit, à l'époque. 3 mois furent nécessaires pour effectuer un relevé  de tous les bâtiments. Il ne restait plus qu'une douzaine de personnes sur le site. Plus de militaires, plus de civils, plus d'autos, plus de fumée dans la cheminée du Mess-Hall...

Seulement le chant d'alouettes redevenues propriétaires de l'endroit... un véritable crève-coeur...

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 10:27

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couvpapillons

Le cyclone LUIS, a dévasté cette petite île des Antilles qu'est Saint-Martin, le 4 septembre 1995.

L'auteur a été fasciné par les immenses dégâts.

En particulier, une image puissante, à couper le souffle : l'étrave d'un chalutier fichée dans un hôtel, jusque dans le lobby.

L'auteur a utilisé ce spectacle fascinant pour l'écriture de son roman  "Des papillons sur un cigare", où il est question de drogue, de diamants, et de contre-révolutionnaires cubains.

Ce roman a été publié en feuilleton dans le journal local, le Saint Martin's Week, par les Editions du Lau.

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 09:46

mercy 004linkVisitez vite ce magnifique bâtiment, et si vous l'avez fait, savez-vous ce que ce site abritait, il y a encore quelques années?

Luc, le héros de la saga en 5 volumes, dont le premier "Les orties de l'été", y a joué.

 Avec ses copains, Jeanjean, son frère Pinpin, ils ont hanté l'ancienne gare de marchandises rasée pour y recevoir le Centre Pompidou.

 La suite de cette saga, "Black cat et Cameo" aura pour cadre le château de Mercy, à l'époque de la RCAF...

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 12:09

Un peu d'histoire sur le quartier du Sablon......cliquez ici pour en savoir plus

partons ensuite direction le Parc de la Seille

et n'oublions pas la présence à Metz jusqu'en 1966 de la RCAF et la base aérienne de Grostenquin

....autant de souvenirs et d'images qui font partie de l'histoire du petit Luc

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  • : Le blog de Gérard Stell
  • : Ce blog a pour but de me rapprocher de mes lectrices et lecteurs, de communiquer toute la fantaisie de mon imagination, qui, soyez en convaincus, ne veut pas connaitre de limites. Romans, nouvelles sont disponibles sur Amazon Kindle. Je vous parle également de mes activités de volontaire bénévole au sein des CCFF de Fréjus. Une visite de Metz et de ses environs, cadre de mon enfance, s’imposait, ainsi qu’un détour par un petit coin attachant des Vosges.
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